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SEMAINE DU 23/05 AU 27/05
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SEMAINE DU 16/05 AU 20/05
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SEMAINE DU 09/05 AU 13/05
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Crise COVID, Guerre en Ukrainee : état des lieux de la géopolitique mondiale
Et si l’on était en train de vivre la transition d’une mondialisation heureuse sans grain de sable vers une régionalisation malheureuse et des crises sociales et géopolitiques à répétition?
Si, avec les taux d’intérêts croissants, le quoiqu’il en coûte des dernières années allait se transformer en voilà la facture et qui va payer les pots cassés?
Si, avec les inégalités sociales qui explosent, la facilité serait de faire un “impôt COVID” mondial à destination d’une économie rentière peu productive.
Les interdépendances entre zones sont criantes (énergétiques, économiques).
La Chine a des réserves très importantes de change en dollars et les Etats-Unis ont la plus grosse dette du monde. La Chine est un pays émergent, déjà en grande partie émergé et joue sa partition sur le long terme tandis que les États-Unis tentent de juguler leurs problématiques internes à court-terme, entre plans de relance et shutdowns.
Le soucis de la Chine, étant que son heure de gloire approche peut-être déjà de la veille de son déclin, démographique notamment et a fortiori économique. Sur certains aspects, la Chine est déjà en train de se japoniser à vitesse grand V : immigration anémique, fin de la politique de l’enfant unique, vieillissement accéléré, hausse du taux d’épargne, croissance en ralentissement, tensions sur les systèmes de protection sociale.
Il semble que le roi dollar, lui, ait longuement vécu et que les États-Unis portent aujourd’hui leur croissance à bout de bras dans un état de surchauffe permanente. Certes, dans le contexte inflationniste actuel, l’épargnant se fait tondre et il fait encore bon s’endetter à pas cher, mais jusqu’à quand? À quel point le château de cartes est-il prêt à s’écrouler?
Et l’Europe dans tout ça? Si aujourd’hui, elle est au travers de ses dépendances, l’épicentre des maux qui font l’actualité, il lui reste tout de même un sacré jeu de cartes à jouer. Une puissance sous-côtée, habituée à s’autoflageller. Terre de confrontations, elle est également le royaume des doublons, de la coopétition et son propre fossoyeur, de par sa gouvernance et son habitude à niveller les normes par le bas. Est-elle mûre pour un saut fédéral et une politique commune plus rationaliste? Il convient tout de même de noter que l’Europe reste l’une des rares zones à continuer d’attirer idéologiquement, la Géorgie et l’Ukraine étant là pour nous le rappeler depuis près de vingt ans.
Quid de la Russie? Une puissance moyenne rentière sur le déclin à forte capacité de nuisance alors qu’on entre paradoxalement dans une désorganisation/réorganisation des chaînes de production mondialisées et un supercycle spéculatif sur les matières premières notamment lié au développement de l’Afrique et de certains pays asiatiques.
Et si les régions sécessionnistes présentes dans les marges de l’Europe (Transnistrie, Abkhazie, Ossétie du sud, Donbass, Crimée) étaient à lire comme autant d’aveux de faiblesse d’une zone d’influence en perdition, si la Russie était forte avec les faibles et faible avec les forts, un pompier pyromane qui pourrait se muer en pyromane pompier lorsqu’elle sentira le vent tourner. Si l’ours russe n’était pas déjà en train de se faire dévorer tout cru par le dragon chinois ?
Victorien